La mode intellectuelle du dilettantisme aux alentours de 1890 à Vienne et le jeune Hofmannsthal

Fiche du document

Date

1 décembre 2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Germanica

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0984-2632

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2107-0784

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés Fr

Vienne dilettantisme

Sujets proches Fr

Lutèce

Citer ce document

Joëlle Stoupy, « La mode intellectuelle du dilettantisme aux alentours de 1890 à Vienne et le jeune Hofmannsthal », Germanica, ID : 10.4000/germanica.556


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr De

« Paris. Paris. Il faudrait que je l’écrive des milliards de fois pour exprimer ce que je ressens » écrit Hermann Bahr plein d’enthousiasme à propos de son premier voyage à Paris aux alentours de 1890. Le futur mentor de Jung Wien contribue à propager à son retour à Vienne les dernières modes intellectuelles auxquelles il a été confronté dans la capitale française et s’intéresse notamment à ce que l’on appellera le dilettantisme de la fin de siècle, une attitude intellectuelle que Paul Bourget a définie le premier dans son chapitre sur Renan issu des Essais de psychologie contemporaine (1883). Le jeune Hofmannsthal, réceptif à son époque, perçoit à son tour la modernité à travers le prisme du dilettantisme, une mode intellectuelle qu’il reconnaît chez de nombreux contemporains tel que Bahr, Ibsen ou Amiel. Dès 1891, elle lui apparaît cependant comme un « jeu dangereux » et on observe dans ses œuvres une distanciation par rapport à ce phénomène importé de Paris.

«Paris. Paris. Milliardenmale müßte ich es schreiben, um mein Gefühl auszudrücken» schreibt Hermann Bahr voller Begeisterung über seine erste Pariser Reise um 1890. Der spätere Mentor des Jungen Wien trägt bei seiner Rückkehr nach Wien dazu bei, die neuesten geistigen Moden zu propagieren, mit denen er in der französischen Hauptstadt in Berührung kam. Er  interessiert sich u.a. für eine intellektuelle Erscheinung, den später genannten Dilettantismus des Fin de siècle, den Paul Bourget in seinem Kapitel über Renan in den Essais de psychologie contemporaine als erster definiert hat. Der junge Hofmannsthal befaßt sich ebenfalls mit dieser geistigen Erscheinung und erkennt den Dilettantismus an zahlreichen Persönlichkeiten wie Bahr, Ibsen, Barrès oder Amiel, aber auch an sich selbst. Schon 1891 erscheint ihm der Dilettantismus als «gefährliches Spiel mit seiner Elastizität» und man bemerkt eine Distanzierung von diesem Phänomen.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en