Belgrad – eine mitteleuropäische Stadt? 11 fragmentarische Antwortversuche

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1 décembre 2010

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Arno Gisinger et al., « Belgrad – eine mitteleuropäische Stadt? 11 fragmentarische Antwortversuche », Germanica, ID : 10.4000/germanica.591


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N’ayant jamais fait partie de la monarchie habsbourgeoise, Belgrade ne peut être qualifiée de ville centre-européenne à proprement parler. Cependant, les Habsbourg exerçaient sur Belgrade (et au-delà) une influence non négligeable vu le rayonnement qu’exerçait la culture de la bourgeoisie serbe de la Voïvodine (une des régions au nord de Belgrade qui, jusqu’en 1918, firent partie de la monarchie et où de nombreux Serbes se sont établis au cours des guerres turques) sur les régions au sud de la Save et du Danube. Cette culture fut largement imprégnée par le romantisme tardif allemand que d’importants penseurs serbes comme Dositeij Obradović (1742-1812) ou Vuk Karadžić (1787-1864) introduisirent dans leur pays.La contribution d’Arno Gisinger et de Martin Sexl montre dans quelle mesure le Vielvölkerstaat austro-hongrois influença l’émergence des deux nations yougoslaves (de 1918 et de 1945) et en quoi cette influence fut problématique. Si l’on veut comprendre les raisons et les causes des guerres des Balkans des années 1990, on ne peut faire abstraction de la longue histoire des conflits de la région. Cette contribution évoque également les traces que les Habsbourg ont laissées à travers des monuments, des parcs, des musées ou des bâtiments qui sont toujours visibles à Belgrade.

Belgrad kann im eigentlichen Sinne nicht als «mitteleuropäische Stadt» bezeichnet werden, da sie nie Teil der Habsburger-Monarchie war. Allerdings machte sich der Einfluss der Habsburger auch in Belgrad (und darüber hinaus) deutlich bemerkbar, da die Kultur des serbischen Bürgertums der Vojvodina (also jenes Gebietes nördlich von Belgrad, das bis 1918 Teil der Habsburger-Monarchie war und in dem sich im Zuge der Türkenkriege viele Serben niedergelassen hatten) auch auf die Gebiete südlich der Save und der Donau ausstrahlte. Diese bürgerliche Kultur war wesentlich beeinflusst durch die Rezeption der deutschen Spätromantik, die die serbische Kultur durch die Vermittlung einflussreicher Denker prägte – allen voran Dositeij Obradović (1742-1812) und Vuk Karadžić (1787-1864). Der Beitrag von Arno Gisinger und Martin Sexl zeigt, dass der «Vielvölkerstaat» Österreich-Ungarn auch die Entstehung der beiden jugoslawischen Staaten (1918 und 1945) in einer nicht unproblematischen Art und Weise beeinflusst hat. Auch die Ursachen der Kriege der 1990er Jahre auf dem Balkan werden nur durch die Kenntnis der – Jahrhunderte zurückreichenden – Geschichte dieses Raumes verständlich. Der Beitrag zeigt ebenso, dass die Spuren der Habsburger wie auch die der jüngeren und jüngsten Geschichte bis heute in Belgrad (in Form von Denkmälern, Parkanlagen, Museen oder Gebäuden) sichtbar sind.

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