Études TransInterroger les conditions de production et de diffusion des savoirs

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16 décembre 2019

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Karine Espineira et al., « Études TransInterroger les conditions de production et de diffusion des savoirs », Genre, sexualité et société, ID : 10.4000/gss.5916


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Les transgender studies anglophones émergent aux États-Unis dans les années 1990 sur un constat : face aux études sur les trans, parfois discutables, il semble nécessaire de produire des savoirs situés (Haraway, 1988). Dans le contexte francophone, ces études s’affirment difficilement et la distinction entre études sur la transidentité et études trans n’en prend que plus d’importance. Les studies permettent-elles aux savoirs dits ou perçus comme minoritaires de marquer le passage du statut d’objet de savoirs à celui de sujet de savoirs ? La reconnaissance des études trans pourrait-elle permettre aux universitaires et associatifs trans de théoriser sur le paradigme transidentitaire à l’égal de leurs confrères aux États-Unis et à condition que les études sur les trans et études trans ne soient pas confondues. L’assimilation ou la confusion ne risque-t-elle pas de produire une gentrification des esprits (Schulman, 2018) et une subalternisation des études trans au bénéfice des études sur les trans ?

Transgender Studies emerged in the United States in the 1990s, based on one observation: the studies on trans people were in many cases questionable, therefore it seemed necessary to produce situated knowledges (Haraway, 1988). In the Francophone context, these studies suffer from a deficit of recognition and the distinction between studies on transidentity and trans studies is becoming all the more important. Do studies allow so-called or perceived minority knowledge to mark a transition from being an object of knowledge to being a subject of knowledge? Could the recognition of trans studies enable universities and associations to theorize the transgender paradigm on the same basis as their colleagues in the United States, provided that studies on trans and trans studies are not confused? Is assimilation or confusion likely to produce a gentrification of minds (Schulman, 2018) and the subordination of the trans studies to the benefit of the studies on trans?

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