1 décembre 2008
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0982-1783
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1957-7745
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Luc Berlivet et al., « Mesurer le travail », Histoire & mesure, ID : 10.4000/histoiremesure.1629
Entre histoire sociale, histoire des techniques et histoire économique, l’histoire du travail se renouvelle aujourd’hui, tandis que la durée du travail ou encore la souffrance au travail restent au cœur de l’actualité politique. Dans un dossier centré sur le XXe siècle et sur le terrain français, Histoire & Mesure revient sur deux grandes dimensions de cette histoire : les mesures de la productivité et la question de la forme des carrières individuelles et des contraintes qui les modèlent. Des études sur la mesure de la valeur du travail des opératrices du téléphone et sur les expériences menées pour optimiser le tri postal mettent au jour des rapports complexes entre l’« organisation scientifique du travail » et les notions de service public, de travail effectif, d’automatisation ou de fatigue. À partir du cas d’employés des postes et d’ouvriers immigrés de l’automobile, ce sont les méthodes dont disposent les historiens pour rendre compte des itinéraires professionnels qui sont présentées et discutées. Dans quelle mesure est-il possible d’étudier leurs rythmes ? D’y déceler d’éventuelles discriminations ? De comprendre comment les acteurs se représentent leur propre parcours ? Sur de tels sujets, l’alliance du « qualitatif » et du « quantitatif » apparaît plus que jamais nécessaire.