27 juin 2017
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Aurélien Peter, « Prendre la mesure de paroles insaisissables », Histoire & mesure, ID : 10.4000/histoiremesure.5443
Le traitement sériel des procès de faux témoignage jugés au parlement de Paris aux xviie et xviiie siècles, croisé avec leur analyse qualitative, révèle les méthodes de travail des greffiers et des conseillers et la façon dont ceux-ci perçoivent le faux témoignage et les faux témoins. La prise en charge des accusés de faux témoignage souligne les enjeux qui entourent le pouvoir conféré aux paroles. Leur falsification est condamnée dès lors qu’elle apparaît à des périodes où l’équilibre social et l’autorité royale paraissent mis en danger ou qu’elle est suspectée chez des accusés dont la faiblesse sociale fragiliserait la droiture de la langue. Mais les conseillers restent souvent hésitants face un crime difficile à prouver.