Une pause réflexive pour l’histoire globale

Fiche du document

Date

14 décembre 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1954-3670

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Histoire-monde

Citer ce document

Stefanie Gänger et al., « Une pause réflexive pour l’histoire globale », Histoire Politique, ID : 10.4000/histoirepolitique.1759


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article est la version enrichie en langue française d’un article écrit en mai 2020 et publié pour la première fois en août 2020 dans le mensuel allemand Merkur. Il propose une réflexion critique sur certains développements récents de l’histoire globale et en pointe certains travers. Il s’interroge sur les fondements méthodologiques et théoriques de l’histoire globale et propose, à l’occasion de la crise du Covid-19, de questionner certains des présupposés fondamentaux de cette histoire. L’article remet ainsi en cause l’idée d’une accélération croissante et irréversible des flux. Des termes comme « connectivité » et « circulation » ont presque toujours été utilisés positivement par la plupart des historiennes et historiens du global, mais la crise a inversé rapidement ces perceptions et ces valeurs. Il s’agit donc d’inviter les historiennes et historiens du global à repenser les prémisses de leur travail et à un effort de réflexivité, en particulier vis-à-vis de la représentation trop optimiste d’un monde de mobilités et de connexions.

This article is an expanded and translated version of an article published in May 2020 in the German journal Merkur. It offers a series of reflections on the methodological and theoretical foundations of global history and suggests, in the wake of the Covid-19 pandemic, challenging some of this discipline’s basic assumptions. Among other things, the article questions ideas about irreversible acceleration and growing integration as hallmarks of modernity. It also points to how terms like “connectivity” and “circulation”, commonly used in a positive way by global historians, currently appear in a very different light. This article is an invitation for global historians to rethink the premises of their work and engage in further reflection, especially with regard to an overly optimistic representation of a world of mobility and connections.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en