Officiers de santé et soignantes créoles face à la fièvre jaune

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18 juillet 2017

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Pierre Nobi, « Officiers de santé et soignantes créoles face à la fièvre jaune », Histoire, médecine et santé, ID : 10.4000/hms.1025


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Cet article traite du service de santé de l’expédition de Saint-Domingue de 1802-1803 et de sa lutte face à l’épidémie de fièvre jaune qui frappe le corps expéditionnaire. Il vise particulièrement à révéler la multiplicité des acteurs et des pratiques œuvrant au sein et aux marges du service de santé. En sous-nombre et déconcertés par les pathologies tropicales, les officiers de santé militaires réquisitionnent les praticiens de la colonie et s’appuient sur leur expérience, mais ils exercent également aux côtés de soignantes créoles lors de leurs visites à la chambre. En rendant compte de ce pluralisme médical, cette étude s’attache également à examiner les circulations de savoir et de pratiques entre ces acteurs. La réflexion menée sur le processus d’appropriation de traitements créoles par les officiers de santé permet de mettre en lumière la co-construction des savoirs médicaux dans les espaces coloniaux, et de nuancer les discours scientifiques sur la dimension locale ou universelle des savoirs.

This essay concerns the health service of the French expedition to Saint-Domingue (1802-1803), and its struggle with a yellow fever epidemic. It aims to reveal the multiplicity of medical actors and practices both in the core and the margins of the health service. Too few in numbers and bewildered by tropical pathologies, military health officers enlisted the colony’s practitioners and relied on their experience. They also worked side by side with creole medical practitioners when they visited patients in their homes. By uncovering this medical pluralism, this study retraces the circulations of knowledge and practices between these varied actors. Reflecting on the appropriation process of creole treatments by the health officers allows to shed light on the co-construction of knowledge in the colonial context, and to question the scientific discourses on the relation between local and universal knowledge.

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