The Case for Contraception

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3 avril 2019

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Résumé En Fr

Informed by personalist ideas, a sizeable contingent of Catholic moralists and physicians pushed for the loosening of church doctrine on issues of sexuality and reproduction during the 1950s and 1960s. Now often overlooked because of their ultimate failure, these cautious reformers looked towards science in search of compelling arguments in favor of limited forms of birth control that could make such practices compatible with church teachings. This article will zoom in on the lines of reasoning developed by several internationally influential Belgian doctors and theologians who found themselves at the forefront of a wider effort to modernize the Catholic church as they championed a more permissive attitude towards marital sex and/or assisted in the perfection of periodical abstinence and ‘the pill’ as acceptable tools of menstrual regulation. Directly or indirectly, they all had ties to the Catholic University of Leuven, the church’s intellectual headquarters in Belgium.

Inspirés par des idées personnalistes, un groupe important de moralistes et de médecins catholiques s’est efforcé à imposer l’assouplissement de la doctrine de l’Église relative aux questions de sexualité et de reproduction durant les années 1950 et 1960. Souvent négligés par l’historiographie en raison de leur échec ultime, ces réformateurs prudents se tournaient vers la science, à la recherche d’arguments convaincants en faveur de formes limitées de contrôle des naissances qui pourraient rendre ces pratiques compatibles avec les enseignements de l’Église. Cet article étudie les lignes de raisonnement développées par plusieurs médecins et théologiens belges dont les efforts influents au niveau international faisaient partie d’un mouvement plus large visant à moderniser l’Église catholique en défendant une attitude plus permissive envers le sexe conjugal et/ou en appuyant la perfection de l’abstinence périodique et « la pilule » comme outils acceptables de la régulation menstruelle. Directement ou indirectement, ils avaient tous des liens avec l’université catholique de Louvain, siège intellectuel de l’Église en Belgique.

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