14 mars 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2260-3875
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2265-786X
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Abdoulaye Gueye, « Plutôt union libre que séparation. Les chercheurs africains francophones et l’Université française dans le contexte de réarrangement global du champ académique par les États-Unis », Histoire de la recherche contemporaine, ID : 10.4000/hrc.3559
Cet article traite des relations entre l’Afrique francophone et la France. Il examine particulièrement la position des chercheurs africains francophones – formés en sciences sociales et en lettres plus spécifiquement – dans et vis-à-vis de l’institution universitaire française. L’argument suivant en informe l’ensemble : le rapport des chercheurs africains à l’institution universitaire française est une relation complexe qu’on ne peut absolument pas analyser à l’aide du concept de rupture. En fait, ces chercheurs se sont simplement résolus à redéfinir leur rapport à la France en raison d’une reconfiguration du champ universitaire marquée surtout par une compétition globale pour le classement entre universités et subséquemment la mise à l’épreuve des allégeances héritées de la colonisation.