14 mars 2020
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Thomas Atenga, « L’Africanisme dans les sciences de l’information et de la communication : de l’utopie (?) d’une communauté épistémique », Histoire de la recherche contemporaine, ID : 10.4000/hrc.3677
Illusion, faillite, crise, défaite, les mots ne sont pas assez durs pour qualifier l’état de l’africanisme francophone. L’africanisme hexagonal n’est pas en dialogue avec l’africanisme des chercheurs africains francophones. En France, il constitue une rente, une stratégie de positionnement académique ou dans le marché de la consultance. En Afrique subsaharienne francophone, c’est un combat idéologique au nom de la rupture avec la bibliothèque coloniale, avec pour conséquence, le déclassement, la dévaluation sur le marché de la connaissance des études africaines. À partir de l’exemple des Sciences de l’information et de la communication, l’une des deux disciplines à l’intérieur desquelles l’auteur de ce travail s’insère depuis plus d’une décennie, ce propos avance l’urgence qu’il y a pour l’africanisme francophone, au-delà des joutes et des clivages, à former une véritable communauté épistémique agissante.