Écouter une bande dessinée : quand le numérique rend le neuvième art audible

Fiche du document

Date

27 janvier 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Hybrid

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2276-3538

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Philippe Paolucci, « Écouter une bande dessinée : quand le numérique rend le neuvième art audible », Hybrid, ID : 10.4000/hybrid.532


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Cette contribution s’intéresse à la transition numérique de la bande dessinée. Historiquement lié au support papier, le neuvième art a développé, tout au long de son histoire, un ensemble de moyens graphiques visant à représenter le son (onomatopées, bulles, etc.). En règle générale, la « BD » ne donne rien à entendre, elle donne tout à voir. Or la possibilité avec le numérique d’utiliser des séquences audio remet en question cette primauté du visuel. En nous appuyant sur l’analyse de deux « BD numériques » (dénomination englobant l’ensemble des BD publiées sur le web), nous verrons que cette extension au monde des sons peut avoir deux conséquences : d’une part, elle peut renforcer l’immersion fictionnelle, en particulier lorsque l’auteur installe une intersensorialité sémantiquement pertinente entre la vue, le geste interactif et l’ambiance sonore ; d’autre part, elle peut contribuer à l’émergence d’une énonciation polyphonique mêlant contenus écrits et répliques oralisées, au risque cependant de prescrire un temps de réception correspondant à la durée de l’émission sonore (à l’inverse du support papier qui laisse au lecteur le soin de gérer son rythme de lecture).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en