18 mars 2013
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Kenneth G. Kelly, « La vie quotidienne des habitations sucrières aux Antilles : l’archéologie à la découverte d’une histoire cachée », In Situ, ID : 10.4000/insitu.10160
L’archéologie historique nous aide à cerner les conditions de survie des esclaves d’habitations sucrières aux Antilles françaises et de décrire les changements de pratiques et le détournement d’objets marquant la naissance de la culture créole. L’archéologie prête une voix aux « personnes sans histoire » en étudiant les traces concrètes de leurs vies quotidiennes : architecture, utilisation de l’espace, objets. Les vestiges concrets peuvent aussi témoigner des différences entre le document historique et la réalité des conditions de vie. L’étude des villages d’esclaves de trois habitations sucrières en Martinique et Guadeloupe (trajets historiques divergents), nous révèle les différences et ressemblances, et fournit une base pour des comparaisons entre habitations, implantations rurales et urbaines, îles (anglophones, francophones) et cultures (indigo, café, sucre).