18 décembre 2019
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Audrey Didier et al., « La conservation des plantes cultivées et la gastronomie, une histoire mêlée », In Situ, ID : 10.4000/insitu.25700
Les exemples du « lingot du Nord » et du « piment d’Espelette » démontrent l’importance des liens qui existent entre la conservation des plantes cultivées alimentaires et le patrimoine culinaire régional de la gastronomie française. La transmission des savoir-faire dans ces deux domaines en est la pierre angulaire. La gastronomie fait face, comme dans bien des domaines, à des grands changements de modes de consommation et de goût des consommateurs. Pour y répondre, elle s’appuie sur les terroirs français qui, par la diversité des plantes cultivées alimentaires, lui offre un potentiel énorme pour se diversifier et se réinventer. Afin d’organiser la conservation des ressources phytogénétiques, dont les plantes cultivées alimentaires, l’État français a mis en place en 2016 une Coordination nationale avec pour objectif d’assurer la pérennité des ressources ayant une importance pour la France et dont un grand nombre est emblématique d’une région ou d’une histoire. Les activités de la Coordination sont expliquées succinctement ; notamment le versement des ressources d’importance pour la France en une collection nationale, la contribution au système multilatéral du Traité international pour les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA) et les schémas de conservation des variétés dites orphelines, comme par exemple le haricot …