Médias et régimes d’accumulation : pour une critique du lien constitutif des agences de presse avec la financiarisation de l’économie

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19 janvier 2021

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Samuel Lamoureux, « Médias et régimes d’accumulation : pour une critique du lien constitutif des agences de presse avec la financiarisation de l’économie », Interventions économiques, ID : 10.4000/interventionseconomiques.11808


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Je propose dans ce texte de renoncer au biais libéral en études médiatiques qui associe les médias à la démocratie, et plutôt d’analyser les médias et leurs histoires en les liants aux formes institutionnelles du capitalisme et aux régimes d’accumulation. Plus précisément, j’aborde cette démarche en analysant la relation constitutive entre les agences de presse et le capitalisme financier. L’alliance entre l’information et la finance, loin d’aider les citoyens à mieux investir, encourage plutôt le développement de bulles spéculatives et précarise les conditions de travail des journalistes. Considérant que les médias ne sont pas des victimes de la financiarisation, mais plutôt des acteurs clés de son fonctionnement, je souligne que ces organisations doivent avant tout se changer eux-mêmes et dé-constituer les marchés avant d’appeler à l’aide et de demander des réformes.

In this text, I propose to leave asides the liberal bias in media studies which associates the media with democracy, and rather to analyze the media and their histories by linking them to the institutional forms of capitalism and the accumulation regimes. More specifically, I approach this critical ways of thinking by analyzing the constitutive relationship between news agencies and financial capitalism. The alliance between information and finance, far from helping citizens to make better choice, rather encourages the development of speculative bubbles and makes working conditions for journalists more precarious. Considering that the media are not victims of financialization, but rather key players in its operation, I stress that these organizations must first of all change themselves and de-constitute the market before calling for help and asking for reforms.

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