The Great Recession and New U.S. Automobile Employment Norms: Financial Rationale in the ‘Employment Grey Zone’

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15 mai 2017

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Donna Kesselman, « The Great Recession and New U.S. Automobile Employment Norms: Financial Rationale in the ‘Employment Grey Zone’ », Interventions économiques, ID : 10.4000/interventionseconomiques.3526


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L’article étudie le processus difficile de normalisation de la relation d’emploi dans l’industrie automobile aux États-Unis au moment de la crise dans l’industrie et de l’intervention sans précédent de l’État, pendant la Grande Récession de 2009. Des changements intervenant aux « frontières » des relations contractuelles, perçus en termes générationnels, ont remis en cause la norme salariale unique : une grille de carrière inférieure pour les primo entrants et un système d’assurance maladie spécifique pour les retraités, par l’intermédiaire d’un nouvel acteur dans les relations professionnelles, la VEBA, un fonds d’investissement en bourse. Il met l’accent sur l’influence grandissante de la logique financière dans le processus de recodification des normes d’emploi, que cela soit dans l’établissement des normes salariales ou à travers la VEBA, comme prestataire d’avantages sociaux et à cause du rôle du fonds dans le sauvetage des entreprises, la General Motors et Chrysler, sous l’injonction de l’État. Les tensions qui en découlent, du lieu du travail jusqu’à la vie familiale des travailleurs, ont soulevé un défi pour le syndicat unique des entreprises, l’UAW, dans son mandat qui consiste à représenter l’ensemble des travailleurs automobiles, et ont marqué le compromis sociopolitique qui a été réalisé lors des négociations collectives de 2015. Cette période courte, mais non moins cruciale, a donné lieu à une « zone grise d’emploi », le théâtre d’indéterminations et de confrontations entre parties prenantes où les stratégies individuelles et collectives des travailleurs ont joué un rôle déterminant dans l’issue des événements.

The article studies the difficult process of normalization of the U.S. automobile employment relationship at a time of industrial crisis and unprecedented intervention of the state in 2009, during the Great Recession. Changes introduced at contractual “boundaries”, understood in generational terms, undermined the single employment norm: lower wage-scales for entry-level workers and a distinct health-care regime for retirees, through a new actor in industrial relations, the VEBA trust fund. It highlights the mounting influence of financial rationale in this process of recodifying employment norms, both in setting wage standards and through the VEBA, as a market-based provider of social benefits and the trust’s role in the state-mandated bailout of General Motors and Chrysler. The tensions that ensued, from the shop floor to workers’ home lives, challenged the union mandate to represent all workers and marked the new sociopolitical compromise reached in 2015 contracts. This short but crucial period created an “employment grey zone”, a theater of confrontations among stakeholders and indeterminations where workers’ individual and collective strategies proved decisive in how events played out.

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