Les enfants terribles de Stefano Benni

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13 février 2018

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Benni (Stefano) enfance enfant maladie mort subversion Benni (Stefano) infanzia bambino malattia morte sovversione

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Enfant Enfance Progéniture

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Judith Obert, « Les enfants terribles de Stefano Benni », Italies, ID : 10.4000/italies.5769


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À travers son œuvre littéraire et sa production journalistique, Stefano Benni met en scène, depuis la moitié des années 1970, ses contemporains et le cadre dans lequel ils évoluent et qui les modèle. Grâce à son écriture débridée et hautement inventive, il s’attaque aux différents conformismes, à la déchéance morale, à l’appauvrissement culturel, aux abus de pouvoir de toutes sortes, bref aux maux qui contaminent la société. Ce monde impitoyable semble bien éloigné de l’univers des enfants ; or les pages de Benni fourmillent d’enfants qui ne sont pas de simples présences anecdotiques. Aux yeux de l’auteur bolonais, ils incarnent la rébellion, la contestation, la marginalité et sont porteurs de libertés et d’espoirs. Benni ne propose pas de gentils bambins bien éduqués et étriqués mais des garnements frondeurs prêts à se sacrifier pour donner une chance à l’utopie. Benni se range du côté de Pinocchio plutôt que de celui du Petit Prince et met en scène de jeunes guerriers qui luttent pour la rédemption des leurs et du monde. Nous analyserons La Compagnia dei Celestini (1992), Elianto (1996), Saltatempo (2001) et Margherita Dolcevita (2005) pour comprendre quels sens Benni donne aux enfants, comment il les représente et quelles fonctions il leur attribue.

Nella sua opera letteraria come nella sua produzione giornalistica, Stefano Benni mette in scena dalla metà degli anni ‘70 i suoi contemporanei e il quadro che li modella e nel quale si evolvono. Grazie alla sua scrittura scatenata e piena d’inventiva, prende di mira i diversi conformismi, la decadenza morale, l’impoverimento culturale, ogni tipo di prepotenze, cioè tutti i mali che contaminano la società. Questo mondo spietato sembra lontano dall’universo dei bambini ; ora le pagine di Benni sono gremite di bambini che non sono semplici presenze aneddotiche. Per l’autore bolognese incarnano la ribellione, la contestazione, la marginalità e portano con sé libertà e speranze. Benni non propone dolci bambini beneducati e meschini ma monelli sovversivi pronti a sacrificarsi per dare vita all’utopia. Benni si schiera dalla parte di Pinocchio piuttosto che dalla parte del Piccolo Principe e mette in scena giovani guerrieri in lotta per la redenzione dei loro simili e del mondo. Analizzeremo, La Compagnia dei Celestini (1992), Elianto (1996), Saltatempo (2001) e Margherita Dolcevita (2005), per capire quali sensi Benni conferisca ai bambini, come li rappresenti e quali funzioni attribuisca loro.

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