19 septembre 2014
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Brigitte Diaz et al., « Le siècle de l’intime », Itinéraires, ID : 10.4000/itineraires.1052
Le xixe siècle semble être le siècle de l’intimité, celui où l’on se consacre aux valeurs existentielles comme esthétiques. Si l’intimité a été exprimée de façon individuelle dans des écrits personnels (des journaux intimes, des correspondances), alors, ce désir d’intimité a simultanément nourri toute une gamme d’attentes que la littérature du siècle devait satisfaire à l’aide de formes telles que les mémoires, les romans personnels, les autobiographies et les poèmes en prose. Si le xixe siècle mérite à ce point son nom (le siècle de l’intimité), c’est aussi à cause de l’exposition dont bénéficie l’intimité obscure : les éditeurs, les écrivains de préfaces et les critiques ont grandement contribué à la légitimation de l’expression intime.