De Lost in Austen à Lost Austen ? Une réflexion sur l’élaboration d’une fiction transfuge

Fiche du document

Auteur
Date

12 mai 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Itinéraires

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2100-1340

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2427-920X

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Claire Colin, « De Lost in Austen à Lost Austen ? Une réflexion sur l’élaboration d’une fiction transfuge », Itinéraires, ID : 10.4000/itineraires.3367


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article s’intéresse à la mini-série Lost in Austen, écrite pour la télévision sur un scénario de Guy Andrews, et réalisée par Dan Zeff en 2008, en quatre épisodes, à partir du célèbre roman de Jane Austen Pride and Prejudice. Loin d’être un simple divertissement caractérisé par l’absurde, cette série propose au contraire une réflexion sur l’élaboration d’une « fiction transfuge », pour reprendre le terme de Richard Saint-Gelais. L’auteur de Fictions transfuges, la transfictionnalité et ses enjeux nomme de cette façon les fictions s’élaborant à partir d’une histoire originelle mais capable d’affirmer une certaine autonomie, à l’exemple notamment des fan fictions. Lost in Austen semble s’inscrire dans un premier temps dans un vaste univers austenien fictionnel dérivé, où les histoires d’amour sont l’élément le plus important. Au fur et à mesure, cependant, la série construit son propre univers, certes toujours en rapport avec le roman originel, mais celle-ci devient une référence secondaire.

This paper deals with the four-part 2008 British television series Lost in Austen, written from a Guy Andrews’s screenplay and directed by Dan Zeff, as an adaptation of the popular Jane Austen’s novel Pride and Prejudice. Instead of being a simple recreation which would be characterized by nonsense, this series can rather suggest a reflection about how to create an “escapist fiction,” according to the Richard Saint-Gelais’s phrase (here translated). The author of Fictions transfuges, la transfictionnalité et ses enjeux thus labels the fictions created from a first fiction but with enough autonomy, like, for example, the fanfictions. Indeed, Lost in Austen seems first included in a large Austenian fictional world, where the love stories are the most important. But, as the series goes on, it develops its own world, always with the original novel’s stamp but this reference gradually becomes secondary.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en