La banlieue côté femmes : une recherche-action à Gennevilliers (Hauts-de-Seine)

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21 juillet 2017

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Aborder la banlieue par le genre renvoie assez systématiquement à un espace public autorisé qui se restreint sous la force tacite ou explicite du contrôle social patriarcal mais également à des situations d’insécurité, de violences, etc. Les espaces urbains dessinés et bâtis par les hommes sont l’espace vécu des femmes pour l’essentiel. Aujourd’hui, dans l’ensemble des villes occidentales, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à vivre dans des villes construites par les hommes. Pour autant, si cela signifie que les femmes ont une plus grande appropriation de l’espace public urbain, en se référant au nombre de lieux fréquentés, cela ne se traduit pas par une occupation pérenne des lieux comme peuvent le faire les hommes (bancs, halls d’immeuble, terrasses de café, etc.), mais par une circulation où les arrêts sont rares et toujours conditionnés. Dès lors, comment envisager « l’espace vécu » féminin ? Le travail de recherche-action développé à Gennevilliers s’organise autant autour de méthodologies classiques de terrain que d’ateliers artistiques participatifs (ateliers d’écriture notamment).

Studying the suburbs by gender refers systematically to an authorized public space restricted by the tacit or explicit force of the patriarchal social control but also to situations of insecurity, violence, etc. Urban spaces designed and constructed by men are essentially the living space of women. Today, in all Western cities, more women than men live in cities built by men. However, if this means that women have a greater appropriation of the urban public space, by referring to the number of places frequented, this does not translate into a perennial occupation of the places as men can do (schools, Halls of building, terraces of coffee, etc.), but by a circulation where the stops are rare and always conditioned. Hence, how can we envisage the “living space” of women? The research-action program developed in Gennevilliers is organized around classical field methodologies as well as participatory artistic workshops (writing workshops, etc.).

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