10 décembre 2021
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Serigne Seye, « Et les rappeurs chantèrent Senghor ou un exemple d’adaptation intermédiale de la négritude », Itinéraires, ID : 10.4000/itineraires.9392
Cet article rend compte d’une expérience artistique inédite entreprise par des rappeurs africains en 2007. Elle consistait, pour les artistes, à reprendre des poèmes du poète sénégalais Léopold Sédar Senghor afin de les adapter en chanson de rap. Le résultat, un coffret composé d’un livret, d’un CD et d’un DVD, appelle à une réception intermédiale qui prend en compte les multiples rapports implicites et explicites qui lient les médias utilisés (littérature, musique, vidéographie). Dans cet essai, nous allons convoquer les théories de l’intermédialité afin de montrer le travail de recréation multiple que les artistes élaborent sur les poèmes de Senghor.