Rêves de chaîne : retour sur la réalisation d’un documentaire sociologique

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4 mars 2021

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Jean-Pierre Durand et al., « Rêves de chaîne : retour sur la réalisation d’un documentaire sociologique », Images du travail, travail des images, ID : 10.4000/itti.630


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Les auteurs interrogent leur pratique de sociologues-réalisateurs à propos de Rêves de chaîne, documentaire sociologique réalisé au début des années 2000 dans une usine de montage automobile en Californie, joint venture de Toyota et General Motors.Dans cet article réflexif, les auteurs examinent chacune des grandes phases de réalisation du film, de l’enquête préalable au tournage jusqu’au montage. Quelle est la spécificité de la démarche sociologique dans la construction du film ? Quels emprunts nécessaires au langage cinématographique ? Quels sont les rapports avec les professionnels du cinéma ? Comment vient le « sens sociologique » aux images/sons et quelle place accorder au montage ? L’article fait état des difficultés rencontrées, des solutions adoptées au cours de ce long processus de réalisation d’un documentaire et des apports de la démarche cinématographique dans la production scientifique en sociologie. L’article se situe dans la perspective du développement de la sociologie filmique dont il interroge la capacité à faire sens, à rendre visibles les paroles, les pratiques, les corps, les gestes des personnages qui sont au fondement d’une recherche.

The paper scrutinises the actions that the authors took as sociologist film-makers responsible for producing “Dreams on line” (Rêves de chaîne), a sociological documentary made in the early 2000s in a California automotive plant run by a Toyota and General Motors joint-venture.It is a reflective article examining each of the film’s main production phases, from pre-filming preparations through the final edits. Questions pertain to the specificity of a sociological approach to film-making ; the borrowing of cinematographic language ; relations with cinematic professionals ; the imbuing of images and sounds with sociological meaning ; and the significance of the final edit.The article looks at the challenges that film-makers face, as well as the solutions they find throughout the long process of making a documentary. It also asks to what extent the cinematographic approach can enhance scientific sociological production. The ultimate purpose is to further develop the sociology of film by scrutinising the discipline’s ability to create meaning and add to the visibility of the words, practices, bodies and gestures of the individuals being subjected to investigation

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