22 février 2009
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Michèle Cros et al., « Apprivoiser le marché », Journal des anthropologues, ID : 10.4000/jda.1710
Il est ici question d’un marché d’objets en miniature, appelé alacitas, qui se tient chaque année à La Paz et dont on observe aujourd’hui une diffusion généralisée dans toute la Bolivie. Cette expansion peut s’interpréter comme un élément d’un procès de recomposition dynamique des ressources culturelles permettant de penser et d’influer rituellement sur les facteurs anonymes et aléatoires du marché qui définissent les chances, individuelles et familiales, d’initier ou de maintenir un processus de mobilité sociale pour de vastes couches urbaines boliviennes. Les alacitas deviennent alors des instruments de gestion (et de contrôle symbolique) des tensions persistantes entre des logiques économiques locales, partiellement précapitalistes, et un marché capitaliste, national et global.