23 mars 2015
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Thierry Roche, « L’anthropologie visuelle, la « postazione per la memoria » et le haïku », Journal des anthropologues, ID : 10.4000/jda.5214
Depuis plus de dix ans, le département sociologie/ethnologie/démographie de l’UFR Philo/SHS de l’université Picardie Jules Verne propose un enseignement en anthropologie visuelle. L’objectif est double, présenter une histoire du cinéma ethnographique et initier les étudiants à la pratique cinématographique dans la perspective d’attirer leur attention sur un certain nombre de questions importantes communes à l’ethnographe et aux réalisateurs de films : où se placer pour filmer/observer, à quelle distance du sujet, quelle durée donner à un plan et pour donner à voir quoi/combien de temps observer, la place et le rôle du détail, comment organiser le montage/l’écriture... Deux options caractérisent sans doute ces cours, la référence à la « postazione per la memoria » telle qu’enseignée à Ipotesi cinema et le recours aux haïkus.