Voir une chenille, dessiner un serpent à plumes. Une relecture analogique de l’hybridité et des êtres imaginaires en Mésoamérique préhispanique

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1 janvier 2016

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Dimitri Karadimas, « Voir une chenille, dessiner un serpent à plumes. Une relecture analogique de l’hybridité et des êtres imaginaires en Mésoamérique préhispanique », Journal de la société des américanistes, ID : 10.4000/jsa.13673


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En prenant le parti d’analyser les êtres imaginaires et les figurations d’hybrides en Mésoamérique comme des retranscriptions imagées d’êtres réels selon des principes de l’analogie formelle, cette contribution se propose de revenir sur la figure de Quetzalcóatl, tant dans l’iconographie de Teotihuacan que dans celle, plus tardive, des Aztèques. Après avoir passé en revue certains principes de la perception intervenant dans le mode de nomination des espèces, leur application à des matériaux iconographiques mettant en combinaison des êtres – ou des parties d’êtres – distincts permet de rendre compte de leur présence concomitante sur une seule coiffe ou en tant qu’être mythologique.

This contribution suggests to look at the figure of Quetzalcoatl – in the Teotihuacan iconography as in the later Aztec one – by analyzing imaginary beings and the representations of hybrids in Mesoamerica as an analogical transcription of real beings according to the principles of formal analogy. After going through a review of the perception processes entering in the way the names of species are built in natural languages, we apply these processes to iconographical materials that combines distinct beings – or parts of beings –, this enables us to interpret their occurrences on feather headdresses or as mythological figures.

El propósito de esta contribución es de mirar la figura precolombina de Quetzalcóatl – tanto en la iconografía de Teotihuacan como en la de los más tardíos aztecas – como una reelaboración analógica de seres reales (principalmente orugas). Esto se hace gracias a un análisis de los seres imaginarios e híbridos de Mesoamérica, interpretándolos como figuraciones evocativas de animales existentes. Después de dar una descripción de los procesos de percepción que entran en la manera de nombrar a las especies en las lenguas naturales, se aplica estos procesos a un material iconográfico que mezcla a seres – o partes de seres – distintos, permitiendo así interpretar la presencia de estos últimos ya sea en penachos de plumas o como seres mitológicos.

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