11 février 2020
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Louise Deglin, « Could the Mexica toztli have been a sun parakeet? Connecting Mexica featherwork to South America », Journal de la société des américanistes, ID : 10.4000/jsa.17282
Les plumes bigarrées constituaient une part importante de l’apanage régalien et martial des Aztèques (couvre-chefs, rondaches, capes, etc.), qui ornaient également leurs divinités de phanères d’oiseaux tropicaux. Pour autant, en dépit de l’intérêt porté très tôt par les Européens pour la plumasserie des Amériques, certaines espèces ornithologiques utilisées par les Aztèques dans leurs œuvres de plumes demeurent à ce jour indéterminées. L’étude attentive de deux manuscrits rédigés sous la direction de Fray Bernardino de Sahagún, les Primeros Memoriales et le Codex Florentin, a ainsi révélé une incohérence entre les représentations et descriptions coloniales du toztli, ou « perroquet jaune », et son identification actuelle comme l’Amazona oratrix. Il est probable que cet oiseau soit en effet un spécimen plus rare, originaire de territoires bien éloignés du cœur de l’Empire aztèque.