Re-tracer les invisibilités coloniales. L’art de Brook Andrew en France

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6 décembre 2021

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Arnaud Morvan et al., « Re-tracer les invisibilités coloniales. L’art de Brook Andrew en France », Journal de la société des océanistes, ID : 10.4000/jso.13437


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Artiste conceptuel, Brook Andrew remet en question les récits coloniaux à la lumière de ses ascendances wiradjuri (nation aborigène du sud-est de l’Australie) et celtes. Il intervient depuis plus de vingt ans dans les institutions muséales d'Australie et d'Europe, en détournant les collections et les archives pour faire émerger des récits alternatifs qu’il décrit comme des histoires cachées (hidden history) à visibiliser. À partir d’une analyse de quatre de ses expositions montées en France entre 2013 et 2016, l'article propose d’interroger les processus de déconstruction des savoirs historiques au cœur de sa démarche artistique reconnue internationalement. Il replace la pratique d'Andrew dans l'histoire récente des expositions d’art contemporain extra-européens en France et des recherches artistiques autours des objets ethnographiques. Les perceptions conflictuelles du passé sont analysées comme des assemblages trans-mémoriels qui dépassent l’opposition entre colonisateurs et colonisés et éclairent notre post-colonialité contemporaine.

As a conceptual artist and international curator, Brook Andrew dedicates his work to addressing colonial narratives from the perspective of his mixed Wiradjuri and Celtic heritage. For the last 20 years, his museum interventions re-arrange public collections and archives to create counter-narratives, sometimes described as “hidden histories”, allowing a new visibility. Based on the study of four exhibitions held in France in three venues between 2013 and 2016, this article investigates the process of deconstructing historical narratives, a theme at the heart of Andrew’s works. It places his practice within the context of non western contemporary art history in France, in relation to the politics of ethnographic objects. This reveals the existence of cross-memorial assemblages, that stretch beyond the simple opposition of coloniser/ colonised.

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