Affirmation et décolonisation : la cérémonie de rapatriement par la France des toi moko à la Nouvelle-Zélande en perspective

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12 juillet 2012

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Natacha Gagné, « Affirmation et décolonisation : la cérémonie de rapatriement par la France des toi moko à la Nouvelle-Zélande en perspective », Journal de la société des océanistes, ID : 10.4000/jso.6674


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En 2003, le gouvernement néo-zélandais a adopté une politique visant à faciliter le rapatriement des kōiwi tangata (restes humains) māori qui font partie des collections de musées à l’étranger. À la suite de la mise en œuvre de la Loi n° 2010-501 du 18 mai 2010 visant à autoriser la restitution par la France des têtes māori à la Nouvelle-Zélande et relative à la gestion des collections, deux cérémonies de rapatriement de toi moko (têtes momifiées tatouées) ont eu lieu sur le sol français. Une de ces cérémonies se tint le 23 janvier 2012 au musée du quai Branly. C’est à l’analyse de cette cérémonie qu’est consacré cet article qui fait ressortir son intérêt symbolique et politique et la situe dans le mouvement plus large d’affirmation et de décolonisation des Māori.

In 2003, the government of New Zealand adopted a policy to facilitate the repatriation of Māori kōiwi tangata (human remains) housed in foreign museum collections. After the implementation on May 18th, 2010, of Law no 2010-501, which authorizes France’s restitution of Māori heads to New Zealand (and pertains to the management of collections), two toi moko (tattooed mummified heads) repatriation ceremonies took place on French soil. One of these ceremonies was held on January 23rd, 2012 at the musée du quai Branly. The present article is built upon an analysis of this ceremony, emphasizing its symbolic and political significance, and situating it within the larger movement of self-affirmation and decolonization of the Māori people.

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