Musées et restes humains : Analyses comparées de cérémonies māori de rapatriement en sols québécois et français

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14 novembre 2013

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Natacha Gagné, « Musées et restes humains : Analyses comparées de cérémonies māori de rapatriement en sols québécois et français », Journal de la société des océanistes, ID : 10.4000/jso.6984


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Le Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa est responsable depuis 2003, au nom du gouvernement néo-zélandais, du rapatriement des kōiwi tangata (restes humains) māori qui sont à l’étranger. Parmi les derniers rapatriements en liste, on retrouve des toi moko (têtes momifiées tatouées) ayant appartenus à des musées français et québécois. Les rapatriements donnent chaque fois lieu à des cérémonies dirigées par des Māori. Ce fut le cas au Musée du quai Branly en janvier 2012 et au Musée des beaux-arts de Montréal en novembre 2012. Après une description de la cérémonie qui eut lieu à Montréal et une mise en exergue de ce qui la distinguait de celle qui se tint à Paris, cet article s’interrogera sur l’origine de ces différences. Elles seraient attribuables en partie aux contextes nationaux fort différents dans lesquels prenaient place les deux cérémonies.

Since 2003, the Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa is responsible, on behalf of the New Zealand government, of the repatriation of Māori kōiwi tangata (human remains) from overseas. The recent repatriations include toi moko (tattooed mummified heads) which were housed by French and Québécois museum. Each repatriation is comprised of a ceremony under Māori leadership. It was the case at the Musée du quai Branly in January 2012 and at the Montreal Museum of Fine Arts in November 2012. After a description of the ceremony that took place in Montreal and the highlighting of what distinguish it from the ceremony that took place in Paris, this paper will seek to interrogate the origin of the differences. They might be explained in part by the very different national contexts in which both ceremonies took place.

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