Être descendants d’exilés algériens à Caledoun : réflexions sur la place des « Arabes Calédoniens » dans l’histoire

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28 janvier 2019

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Christophe Sand, « Être descendants d’exilés algériens à Caledoun : réflexions sur la place des « Arabes Calédoniens » dans l’histoire », Journal de la société des océanistes, ID : 10.4000/jso.9210


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La colonisation française de l’archipel calédonien s’est faite au xixe siècle principalement avec une main d’œuvre pénale. Le bagne a servi de lieu d’exil à des condamnés de France mais également d’Afrique du Nord, avec une prépondérance massive d’Algériens. Les bagnards algériens ont eu à reconstruire leur vie en terre Kanak en devenant colons « malgré eux ». Leur parcours singulier a été soumis à un processus original « d’invention des traditions », avant qu’un travail de recherche historique ne vienne replacer leurs vies difficiles d’exilés musulmans, ainsi que les trajectoires d’enracinements de leurs descendants, dans une trame cohérente. Après avoir rappelé l’origine de leur présence sur une île de Mélanésie et le chemin douloureux de réappropriation du passé vécu par cette communauté, l’auteur questionne le rôle que les « Arabes calédoniens » pourraient jouer dans un processus de réconciliation nécessaire entre les Kanak et les autres « enfants du pays ».

French colonization of New Caledonia was achieved in the nineteenth century mainly through convict labor. The penal colony was a land of exile for French convicts, but also for people from northern Africa, with a massive over-representation of Algerians. The Algerian convicts had to create a new life for themselves on Kanak lands by becoming “colonists against their will.” Their unique experience was fostered by a specific process of “invention of tradition” well before historical research allowed for the contextualizing—within a coherent frame—of their harsh life of Muslims in exile and of the story of how their descendants came to be rooted in this land. After having detailed the reasons for the presence of “Arabs” on a Melanesian Island and the painful path followed by this community to reach a stage of re-appropriation of its past, the author questions the possible role that the “Caledonian Arabs” could play in a reconciliation process utterly needed in New Caledonia between the Kanaks and the other “children of the land.”

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