Encountering Pan in the Wilderness: a Small Chous in the Benaki Museum

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5 décembre 2018

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Victoria Sabetai, « Encountering Pan in the Wilderness: a Small Chous in the Benaki Museum », Kernos, ID : 10.4000/kernos.2730


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Résumé En Fr

The paper analyzes a rare Attic red-figure chous of the fifth century BC, which depicts Pan and a young woman holding a hydria in a wild natural environment. The bestial god appears, emerging from his cave, while the maiden strides towards a rocky spring surprised at the encounter. The natural landscape of the scene is remarkable, as the hydriaphoros is not framed by architectural elements denoting urban culture, such as a fountain-house, but by various types of rocky formations, one of which is sacralized by the rural deity inhabiting it. Pan’s rocky abode instead of a man-made cult-place and the spring instead of a fountain-house imply that the maiden is away from the civilized space of her polis and oikos and in the potentially frightful realm controlled by wild divinities, one of whom is famous for the fear created by his shriek. The discussion focuses on the meaning of hydriaphorai at the fountain or the spring, an iconographical and cultural topos referring metaphorically to maidenhood; and on Pan as a deity of mixed nature (human and bestial) who is an appropriate companion of nubile girls at the brink to maturation. Pan’s cave-abode and the rocky spring construct a conceptual space of eschatiai which visualizes the liminality of the maiden’s condition from maidenhood to becoming a numphè, i.e. at the threshold of marriage. The image activates elements drawn from three semantic realms, namely maidenhood, interstitial divinities and the Anthesteria.

L’article analyse un chous attique à figures rouges du ve siècle av. J.‑C., qui représente Pan et une jeune femme tenant une hydrie dans un environnement sauvage. Le dieu émerge d’une grotte, tandis que la jeune femme, surprise par cette rencontre, s’éloigne vers une source rocheuse. Le paysage naturel de la scène est remarquable, et la quête de l’eau n’est pas associée à des éléments architecturaux reliés à une culture urbaine, mais à différents types de formations rocheuses, dont l’une est sacralisée par la présence de la divinité rurale qui y réside. La demeure rocheuse de Pan, en lieu et place d’un lieu de culte fait de main d’homme, et la source, en lieu et place d’une fontaine construite, impliquent que la jeune femme se situe hors de l’espace civilisé de sa cité et de sa maison. Elle évolue dans un lieu potentiellement effrayant, contrôlé par des divinités sauvages, dont l’une est célèbre pour les peurs générées par ses hurlements. La discussion porte sur le sens de cette quête de l’eau à la fontaine ou à la source, un topos iconographique et culturel qui renvoie métaphoriquement à la jeunesse des filles. On se penche aussi sur Pan en tant que divinité mixte (humaine et bestiale) qui est le compagnon adéquat des filles nubiles. La grotte qui abrite Pan et la source rocheuse construisent un espace conceptuel d’eschatiai donnant à voir la liminalité de la condition de la jeune femme qui, de jeune fille, devient une numphè au seuil du mariage. L’image active des composantes issues de trois champs sémantiques : la féminité juvénile, les divinités intersticielles et les Anthestéries.

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