Politica e grandi scoperte geografiche

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1 novembre 2009

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Mario Pozzi, « Politica e grandi scoperte geografiche », Laboratoire italien, ID : 10.4000/laboratoireitalien.67


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Résumé It Fr

Tra Quattro e Cinquecento, Spagna e Portogallo procedettero all’esplorazione dell’ignoto fondandosi su quanto la scienza e la Chiesa insegnavano, ma – quando conveniva – non esitarono ad accogliere ipotesi e progetti che contrastavano con quanto si conosceva. La concorrenza fra questi due stati indusse a procedere sempre più avanti in territori che per la scienza ufficiale erano inabitabili o inesistenti. Troppo grande era la posta in gioco: il commercio delle spezie e i paesi ricchi di oro e di pietre preziose. Portoghesi e Spagnoli si divisero l’ignoto. Tutto questo e altro avvenne in un momento in cui grazie alla stampa le informazioni sulle scoperte venivano date in tempi brevissimi ma in pubblicazioni non ufficiali e tendenziose e mai con notizie fornite dai vari governi. Queste vicende sono ricostruite in questo articolo prendendo alcuni episodi come campione di quel clima in cui s’intrecciavano geografia, scienza, religione, letteratura, politica: la questione degli antipodi; la spartizione dell’ignoto fra Spagnoli e Portoghesi; la febbre dell’oro nel secondo viaggio di Colombo; il viaggio in Oriente di Ludovico de Vartema che non evitò i nativi ma si mescolò con loro e ne assimilò i costumi; i contrasti politici e i misteri geografici della spedizione di Magellano; l’atteggiamento della Francia e dell’Inghilterra…

Entre le xve et le xvie siècle, l’Espagne et le Portugal explorèrent l’inconnu en se fondant sur ce qu’enseignaient la science et l’Église, mais – quand cela leur convenait – ils n’hésitèrent pas à reprendre des hypothèses et des projets qui s’écartaient des connaissances de l’époque. La concurrence entre ces deux États les poussa à pénétrer toujours plus loin dans des territoires inhabités ou inexistants aux yeux de la science officielle. L’enjeu était bien trop grand : le commerce des épices et les pays riches en or et en pierres précieuses. Les Portugais et les Espagnols se partagèrent l’inconnu. Cela arriva à un moment où, grâce à l’imprimerie, les informations liées aux découvertes arrivaient très rapidement, mais dans des publications non officielles, tendancieuses, et jamais avec des nouvelles fournies par les gouvernements. Cet article reconstruit ces événements en étudiant quelques épisodes illustrant ce climat où se mêlaient la géographie, la science, la religion, la littérature et la politique : la question des antipodes ; la répartition des terres inconnues entre Espagnols et Portugais ; la fièvre de l’or lors du deuxième voyage de Colomb ; le voyage en Orient de Ludovico de Vartema qui se joignit aux indigènes et assimila leurs coutumes ; les divergences politiques et les mystères géographiques liés à l’expédition de Magellan ; l’attitude de la France et de l’Angleterre…

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