4 avril 2014
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Bruce Bégout, « Le « monde » des abeilles selon von Uexküll », Labyrinthe, ID : 10.4000/labyrinthe.4309
Ce qui surprend dans l’approche de Jakob von Uexküll, c’est son insistance sur la subjectivité de l’animal. Non pas un vulgaire anthropomorphisme : il veut dire que l’animal doit être considéré comme point de référence zéro pour comprendre l’organisation de son monde par lui-même. En ce sens l’animal est un sujet qui produit un monde, suivant un plan d’organisation qui est le sien. C’est récuser l’argument mécaniste ou objectiviste : l’animal est ici considéré comme acteur et auteur de son mo...