12 juillet 2021
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Alexandrine Bonoron, « Eloge de la simplicité », Les Chantiers de la Création, ID : 10.4000/lcc.4325
L’esthétique minimaliste, issue à la fois de questionnements artistiques, d’avancées technologiques et d’expérimentations, alliée à des formes bureautiques, est l’héritière de plusieurs courants, à la fois graphiques et artistiques. Ce minimalisme graphique, que l’on doit notamment aux livres documentaires destinés au grand public, imprègne les livres d’artistes des années soixante soucieux de rompre avec les traditions académiques artistiques et le marché de l’art de l’époque. Les artistes-éditeurs vont donc s’approprier cette esthétique documentaire minimaliste, en y adjoignant les caractéristiques formelles de la bureautique. Cet article se propose d’étudier, par différents exemples de livres et zines d’artistes, l’influence et la continuité de cette esthétique particulière, notamment par une analyse de la continuité visuelle entre les livres d’Ed Ruscha et les zines indépendants, et de leurs contextes culturels respectifs.