Inférence et apprentissage du vocabulaire : effet de la lexicalisation en première langue et de la tâche

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19 décembre 2021

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Enhao Léger-Zheng et al., « Inférence et apprentissage du vocabulaire : effet de la lexicalisation en première langue et de la tâche », Lexis, ID : 10.4000/lexis.5937


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L’inférence lexicale est une importante stratégie de lecture et d’apprentissage du vocabulaire, en L2 comme en L1. Nous nous intéressons à l’utilisation de cette stratégie en L2 afin de déduire le sens d’un mot inconnu pendant la lecture et l’apprentissage subséquent du mot inféré, en nous penchant sur l’effet de la lexicalisation (c’est-à-dire l’existence ou pas d’une unité lexicale équivalente attestée dans la L1 de l’apprenant pour un mot donné de la L2) et l’effet de l’investissement cognitif de l’apprenant sur le mot inconnu. Nous avons observé 33 apprenants francophones du chinois L2 lorsqu’ils infèrent 20 mots chinois inconnus intégrés dans deux textes et avons examiné l’évolution des connaissances lexicales des participants pour les mots cibles. Nos résultats montrent que la nature de la lexicalisation d’un mot chinois inconnu n’est pas le facteur concluant dans la compréhension du mot chez les apprenants francophones. Ces derniers ont pourtant plus de difficultés à retenir le sens d’un mot chinois non lexicalisé qu’un mot lexicalisé, à court et à long terme. Nos résultats montrent également qu’un investissement cognitif plus important des apprenants sur un mot inconnu peut favoriser l’apprentissage du mot sur le plan formel mais non sur le plan sémantique.

Lexical inferencing is an important strategy in reading comprehension and vocabulary learning, both in L2 and in L1. Focusing both on the effect of L1 lexicalization (i.e., the existence of lexical equivalents in learner’s L1 for a L2 word) and on that of learner’s cognitive investment, we are interested in the process of inferring an unknown L2 word encountered in reading and the subsequent learning of the inferred word. We observed 33 French-speaking learners of Chinese while they inferred 20 unknown Chinese words contained in two passages and examined the evolution of their lexical knowledge of these words. The results show that the L1 lexicalization is not a critical factor for French-speaking learners to understand an unknown Chinese word. However, it is more difficult for them to retain the meaning of a non-lexicalized Chinese word than a lexicalized one, in the short and long term. Moreover, a more important cognitive involvement may help a learner obtain a better grasp of an unknown word, but only of its form, not its meaning.

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