Sur les traces de la première cathédrale d’Alger

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2 janvier 2021

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Amel Bellala, « Sur les traces de la première cathédrale d’Alger », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.1488


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La présente recherche porte sur la restitution historique de la première cathédrale d'Alger sur la base de sources archivistiques inédites. Lors des premières occupations françaises de l'Algérie en 1830, le besoin d'avoir une cathédrale regroupant les militaires s'est avéré vite nécessaire. Pour des raisons d'économie des couts, surtout durant les premières années de guerre, l'idée de convertir une des mosquées était la solution la plus judicieuse. De par sa position urbaine proche de la place d’arme, et sa beauté inégale, le choix est vite porté sur la mosquée Ketchawa baptisée la Cathédrale Saint Philippe. Néanmoins, cette opération a nécessité une adaptation de l'espace cultuel en premier lieu. Suite à l'accroissement du nombre des fidèles, le besoin d’avoir une cathédrale spacieuse devenait de plus en plus indispensable. Inséré au cœur d'un tissu traditionnel mauresque, l’édifice a subi une opération d’agrandissement en premier lieu, sous le patronage de l'architecte P. A. Guiauchain, chargé de la redéfinition de la trame urbaine dans la basse casbah. Ce choix inadéquat a engendré la démolition progressive de la mosquée jusqu’à sa destruction totale ainsi que celle des constructions mitoyennes, afin de libérer une assiette foncière plus grande au profit de la nouvelle cathédrale. Le chantier a connu une succession de plusieurs architectes, des réadaptations du choix architectural et stylistique, et le remploi de certains éléments architectoniques, pour être livrée après plusieurs dizaines d'années.

The present research concerns the historical restitution of the first cathedral of Algiers based on unpublished archival documents. During the first French occupation of Algeria in 1830, the need to have a cathedral gathering the military quickly proved necessary. For reasons of cost saving, especially in the early years of the war, the idea of converting one of the mosques was the wisest solution. Due to its urban position close to the parade ground, and its uneven beauty, the choice is soon given to the Ketchawa Mosque named Saint Philip’s Cathedral. Nevertheless, this operation required an adaptation of the religious space.With the increase in the number of faithful, the need for a spacious cathedral was becoming more and more indispensable. Inserted in the heart of a traditional moorish fabric, the building conversion project started with an expansion, under the patronage of the architect P. A. Guiauchain, in charge of redefining the urban fabric in the lower Casbah. This inadequate choice led to the progressive demolition of the mosque until its total destruction, as well as that of the adjoining buildings, in order to free a larger land base for the benefit of the new cathedral. The construction site underwent a succession of architects, readjustments of the architectural and stylistic choice, and the use of certain architectural elements, to be delivered after several decades.

Der vorliegende Beitrag unternimmt anhand bislang unveröffentlichter Quellen eine historische Spurensuche der ersten Kathedrale von Algier. Mit der ersten französischen Besatzung in Algerien 1830 tat sich auch die Notwendigkeit eines passenden Gotteshauses für das Militär auf. Aus wirtschaftlichen und finanziellen Gründen, insbesondere während der ersten Kriegsjahre, entschieden sich die Besatzer dafür, eine der Moscheen in eine christliche Kirche umzuwandeln. Aufgrund ihrer städtebaulich günstigen Lage nahe dem Militärlager sowie ihrer prächtigen Architektur wurde die Ketchawa-Moschee ausgewählt und als Sankt-Philipps-Kathedrale dem christlichen Glauben geweiht, womit zunächst ein Umbau des Kultraumes einherging. Angesichts der wachsenden Zahl der Gläubigen wurde bald jedoch auch eine räumliche Erweiterung notwendig. Das mitten in einem traditionellen maurischen Stadtviertel gelegene Bauwerk wurde daher unter Leitung des mit der Neuplanung der unteren Kasbah beauftragten Architekten Pierre-Auguste Guiauchain signifikant vergrößert. Mit dem erheblichen städtebaulichen Eingriff ging auch die stückweise Zerstörung der alten Moschee sowie der sie umgebenden Bauten einher, zugunsten eines bedeutenden Grundgewinns der neuen Kathedrale. Die Baumaßnahmen setzten sich anschließend noch über Jahrzehnte unter der Leitung verschiedener Architekten fort, die unterschiedliche architektonische Stile umzusetzen suchten und historische Bauelemente neu einsetzen, bevor der Umbau der Kathedrale schließlich abgeschlossen werden konnte.

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