14 juin 2021
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Olivier Prisset, « Les grandes fortunes du cabinet Dauvergne (1850-1919), des conditions du monopole aux limites d’un modèle économique », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.3190
Comment un architecte, ancien élève de l’École des Beaux-arts de Paris, faisait-il carrière dans la France de 1850 lorsque sa pratique était implantée en province ? De quelle manière, trente ans plus tard, une fois fortune faite, parvenait-il à transmettre sa clientèle à ses fils afin qu’ils puissent assurer sa succession ? Comment évoquer le cadre de leur activité, le profil de leurs employés et les stratégies professionnelles qu’ils parvinrent à développer quand les comparaisons sont rares et demeurent globalement méconnus des chercheurs ? Voici, résumés en quelques lignes, certains des enjeux offerts par l’étude d’une dynastie telle que celle que formèrent Alfred (1824-1885), Henry (1848-1917) et Louis Dauvergne (1852-1937). En plus de constituer une œuvre symptomatique et pléthorique, le cas de cette famille permet de mieux comprendre le fonctionnement des agences d’architectes implantés dans les départements français durant cette période.