17 juin 2019
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Julie Piront, « Les religieuses à l’époque moderne : architectes, gestionnaires de chantier et manouvrières », Livraisons d’histoire de l’architecture, ID : 10.4000/lha.915
À partir du XVIe siècle, les ordres religieux féminins se sont implantés massivement dans les villes de l’Europe catholique. Parmi ceux-ci, les ursulines, les carmélites déchaussées, les visitandines, les annonciades célestes et les bénédictines réformées de la Paix Notre-Dame livrent, au travers de leurs écrits (chroniques, annales, récits de fondation, biographies), leur investissement dans la conception et l’édification de leur cadre de vie. Malgré la clôture stricte auxquelles elles sont soumises en vertu des décrets du concile de Trente (1545-1563), elles conçoivent des plans seules ou en groupe, gèrent l’approvisionnement des matériaux, transportent des gravats et sont en relations constantes avec les corps de métier et les professionnels du bâtiment auprès desquels elles tentent d’affirmer leurs compétences et de revendiquer leur place au sein de la société qui les entoure.