Les routines, une catégorie pour l’analyse de discours : le cas des rapports éducatifs

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2 juin 2016

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Émilie Née et al., « Les routines, une catégorie pour l’analyse de discours : le cas des rapports éducatifs », Lidil, ID : 10.4000/lidil.3939


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Résumé Fr En

Nous situant dans la perspective d’une phraséologie étendue, nous proposons de définir les routines comme l’articulation entre un format lexico-syntaxique plus ou moins figé et des fonctions textuelles ou discursives. Nous souhaitons dans cet article proposer une exploitation de la notion de « routine » dans le cadre de l’analyse de discours en montrant comment les patrons repérés par leur fréquence peuvent être mis en relation non seulement avec des fonctions textuelles ou rhétoriques mais également avec des déterminations interdiscursives — fonctions et déterminations que recouvre la catégorie du genre. La notion de routine constitue donc une catégorie d’analyse opératoire pour une analyse de discours soucieuse d’appuyer l’interprétation sur des formes. Nous illustrons notre propos par deux exemples tirés de rapports éducatifs rédigés par des éducateurs spécialisés dans le champ de la protection de l’enfance.

Considering phraseology as emcompassing large and semi-fixed units, we investigate and define in this paper “writing routines”, a unit articulating fixed or semi-fixed lexicogrammatical patterns and textual or discursive functions. We claim that “routines” can become a descriptive category along with others in discourse analysis since they are genre-related. Indeed, frequent patterns or lexical bundles correlate not only with textual or rhetorical functions but also with dialogism-based constraints, all of these determinations being encapsulated in the notion of “genre”. We consider routines as a workable category for a discourse analysis based on linguistic evidence. We illustrate our claim with two examples extracted from reports written by social workers in the field of child protection.

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