13 juillet 2020
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Martín Arias, « La vida privada de los signos », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.9716
Dans cet article nous essayons de considérer, d’un point de vue littéraire, les deux conceptions opposées du langage distinguées par l’épistémologue Ian Hacking sous les rubriques de « linguistes privés » et de « linguistes publics ». Les premiers postulent l’existence d’un « discours mental » préalable à toute manifestation externe de la parole. Parmi eux se trouve Bertrand Russell, dont les connexions avec la littérature de Borges, particulièrement avec une de ses langues imaginaires, nous explorons dans la première partie de l’article. D’après la deuxième conception du langage, représentée par les linguistes publics, il est absurde de postuler un langage étranger à toute forme de communauté. Des linguistes publics se trouvent aussi dans la fiction de Borges, et ils permettent d’explorer des points de connexion avec les langues imaginaires d’un autre écrivain argentin : Osvaldo Lamborghini.