13 juillet 2020
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Diego Vecchio, « El signo ebrio:El árbol de Saussure de Héctor Libertella », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.9793
A partir d’une lecture de El árbol de Saussure, fiction théorique d’Héctor Libertella publiée en 2000, cet article se propose de réfléchir aux relations entre la linguistique, la psychanalyse et la littérature, à travers l’articulation toujours équivoque entre le langage, l’inconscient et les lettres. Trois moments de ce croissement sont abordés : le début du XXe siècle, lorsque Saussure s’intéresse aux anagrammes de la poésie indo-européenne et que Théodore Flounoy lui demande d’étudier les glossolalies somnambuliques de la médium Hélène Smith ; la seconde moitié du XXe siècle lorsque Jacques Lacan, dans le sillage du mouvement structuraliste, reformule le concept de signe linguistique de Saussure depuis l’inconscient freudien ; la fin du XXe siècle, lorsque Libertella réinvente les avant-gardes hermétiques à l’aune de la psychanalyse lacanienne et reformule de façon humoristique la théorie du signe linguistique en termes de signe ivre.