26 mai 2020
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I. B. Siegumfeldt, « Paul Auster’s 4 3 2 1. Past Paradigms », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.11459
Une distribution de personnages en tétrades centrée sur des protagonistes dupliqués mais différents aux noms identiques est assez étrange, et les critiques affirmant que le roman mastodonte 4 3 2 1 marque un retour au réalisme ne tiennent pas compte de la tonalité fabulaire appuyée qui sous-tend le récit. Si Paul Auster n’en est pas à son premier essai avec l’alternativité, 4 3 2 1 pousse son attrait pour l’insondable encore plus loin. Un élément constitutif d’hétérogénéité s’installe au centre du texte et les attentes du lecteur sont sabotées. Il ne semble pas exagéré d’avancer que 4 3 2 1 crée une stratégie littéraire où convergent le « mythe » et le « quotidien », en accord avec un nouveau type de fiction au vingt-et-unième siècle que la critique contemporaine s’efforce de définir.