La traduction anglaise de Maria Stuarda : paradoxes et contradictions d’une reine catholique et puritaine

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12 décembre 2011

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Cette étude vise à étudier l’unique traduction anglaise de l’opéra de Donizetti Maria Stuarda (1835), réalisée pour l’English National Opera en 1973. Dans le cadre d’une réflexion sur la « réécriture du patrimoine anglophone », ce travail cherche à montrer comment le recours à la traduction dans un contexte culturel particulier, la Grande-Bretagne des années 1970 et 1980, modifie considérablement les enjeux historiques et politiques qui ressortent de l’œuvre- source. Ainsi, si l’opéra de Donizetti propose une lecture « revisitée » de l’histoire, par le biais notamment l’œuvre de Schiller, le processus de la « traduction » permet lui aussi de recadrer et de recontextualiser le propos. On s’attachera ainsi à examiner le traitement des aspects historiques et religieux de l’opéra de Donizetti. Enfin, on pourra également analyser les modifications faites sur le plan musical, ainsi que sur celui de la distribution vocale. Loin d’être innocent, le choix assez curieux de Janet Baker – valeur « nationale » s’il en est – pour incarner l’infortunée reine Stuart n’était-il pas à lui-même destiné à émousser, ou à recadrer, les enjeux essentiels de l’ouvrage de Donizetti ?

This article is about the only English singing-translation of Donizetti’s Maria Stuarda, as performed by the ENO in the 1970s and 80s. It aims at showing how the translated text considerably modifies the historical and political issues of the original version, the English text being a form of correction of the work of Schiller and Donizetti’s librettist, Giuseppe Bardari. If Donizetti’s work already offers, via Schiller, a somewhat revised version of History, the translation and recontextualisation of the opera pushes the transformation a little bit further. The paper thus examines some of the religious and historical aspects of such a cultural transfer, but also some of the musical modifications brought to the score. These were no doubt justified by the presence on the ENO stage of the mezzo-soprano Janet Baker, a national icon in the 1970s. Dame Janet’s assumption of this controversial role no doubt contributed to the general process of rewriting at the core of such an adaptation.

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