Censoring Alternatives

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11 juillet 2013

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écologisme censure procès McLibel loi sur la  Justice Criminelle et l’Ordre Publique Grande-Bretagne environmentalism censorship Mclibel trial Criminal Justice and Public Order Act DIY culture


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Brendan Prendiville, « Censoring Alternatives », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.5236


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Résumé En Fr

Freedom of expression in Britain can be traced back to the Bill of Rights of 1689, even if the term applied to parliamentarians in that constitutional document. More recently, in 1998, the Human Rights Act became law in Britain, incorporating the European Convention on Human Rights into British law. However, alongside this longstanding liberal tradition of freedom, there is also one which puts blocks on this freedom, blocks which may be on words or deeds. At the beginning of the 1990s in Britain, during John Major’s period in power, a burgeoning movement based on radical environmentalism and alternative culture found itself in just such a situation when confronted with restrictions to its discourse and cultural practices. This paper will analyse the ways in which this movement was subjected to judicial and political censorship; in the first instance, by examining how Britain’s libel laws were used to censor radical environmentalist discourse during the longest civil law case in British history (the “McLibel” trial) and, in the second, by analysing the Conservative government’s attempts to censor alternative culture with the passing of the Criminal Justice and Public Order Act in 1994.

La liberté d’expression en Grande-Bretagne remonte à la Déclaration des droits de 1689, bien qu’elle ne s’applique qu’aux parlementaires à cette époque. Plus récemment, en 1998, c’est la Loi sur les Droits Humains (l’incorporation de la Convention européenne des droits de l’homme dans l’arsenal législatif britannique) qui entre en vigueur. Cependant, au-delà de la tradition libérale en matière d’expression, il existe une autre réalité dans le pays: celle des autorités qui entravent cette même liberté, en termes de paroles et d’actes. Au début des années 1990, un mouvement naissant d’écologie radicale et de culture alternative se trouve précisément dans cette situation, confronté à des obstacles érigés contre son discours et ses pratiques culturelles. Cet article s’intéressera à deux exemples de censure, judiciaire et politique, de ce mouvement. Le premier est celui du procès « McLibel » qui se déroula entre 1994 et 1997, et le second, la législation sur la justice criminelle (Criminal Justice and Public Order Act) en 1994, largement perçue comme une attaque sur les pratiques culturelles alternatives de la jeunesse britannique.

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