The South between Two Frontiers: Confederate Cowboys and Savage Rednecks

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11 juillet 2018

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Hervé Mayer, « The South between Two Frontiers: Confederate Cowboys and Savage Rednecks », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.9409


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Résumé En Fr

The myth of the Frontier, which locates the birth of the American nation in its confrontation with a bordering savagery, was a national myth in Western films until the 1960s. As a genre engaged with the exploration of Americanness, the Western attracted many ex-Confederates in search of political legitimacy and the Western Frontier became a place of national rehabilitation for the South. When the narrative of the myth inverted in favor of the Indian in the late 1960s, freedmen replaced Confederate heroes in their quest to integrate the national community on screen. The Frontier as America’s birthplace gave the South a second chance and revealed its cultural potential for the nation. But the Frontier, in its confrontational version of the savage wars, also resonates with the myth of the Lost Cause, in which barbarous freedmen threaten white society. If The Birth of a Nation was the first and last film in which Blacks were pictured as predatory beasts in Hollywood, this internal frontier reappears with the cultural crisis of the 1960s, when the South became home to savages of a new kind, degenerate rednecks, who embody the failure of the national myth in the Western, serving as scapegoats for an American savagery revealed by the My Lai massacre and the Manson murders. The South in film thus wavers between two frontiers: the Frontier of American regeneration in the Western and the frontier as a threat to America in the Southern.

Le mythe de la Frontière, qui situe la naissance de la nation américaine dans sa confrontation avec le monde sauvage, a été un mythe national porté par le Western cinématographique jusque dans les années 1960. En tant que genre attaché à l’exploration de l’américanité, le Western a attiré de nombreux ex-confédérés en quête de légitimité politique et la Frontière de l’Ouest s’est muée en espace de réhabilitation du Sud. Lorsque le récit mythique s’est inversé en faveur de l’Indien à la fin des années 1960, les esclaves affranchis ont remplacé les héros confédérés dans leur quête d’intégration symbolique à la communauté nationale. La Frontière a ainsi offert une seconde chance au Sud et révélé son potentiel culturel pour la nation. Mais la Frontière, dans sa version plus martiale de la guerre sauvage, résonne également avec la Cause perdue sudiste, dans laquelle des affranchis barbares menacent la société blanche. Si La Naissance d’une nation a été le premier et dernier film hollywoodien dans lequel les Noirs étaient représentés comme des prédateurs sexuels, cette Frontière interne réapparaît avec la crise culturelle des années 1960, lorsque le Sud devient le lieu d’émergence de sauvages d’un nouveau type, les blancs pauvres dégénérés, qui incarnent l’échec du mythe national du Western, et servent de bouc émissaire à une sauvagerie américaine révélée par le massacre de My Lai et les meurtres de Charles Manson. Le Sud au cinéma est ainsi partagé entre deux Frontières: la Frontière régénératrice de l’Amérique dans le Western, et la Frontière corruptrice de l’Amérique dans le Southern.

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