26 juillet 2019
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Louis Baladier et al., « Les Suds rêvés de Julien Green », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.1504
Né à Paris en 1900, Julien Green appartient par sa famille à une « terre lointaine » : le sud des États-Unis, le Deep South d’avant la guerre de Sécession. Son père venait de Virginie, sa mère, née à Savannah, de Géorgie. Auteur d’une des plus grandes œuvres romanesques françaises du XXe siècle (huit volumes d’œuvres complètes dans « La Bibliothèque de la Pléiade », c’est-à-dire autant que Giono, mais plus que Camus ou Mauriac), écrivain bilingue, à la croisée de deux cultures, Green ne cesse de s’interroger sur la mémoire d’un pays disparu, sur le déchirement (mais aussi l’enrichissement) d’appartenir à deux cultures, et à deux langues, et, peut-être, sur le nécessaire, et difficile, « lien transatlantique ». Inlassable voyageur, Green est aussi un passionné d’Italie et de Grèce, qui jouent dans son œuvre un rôle presque aussi important que le Sud mythique de ses ancêtres. C’est cette rêverie géographique sur toutes les terres du Sud, riche de poésie malgré les déchirures de l’Histoire et les douleurs intérieures, que le présent volume s’attache à explorer, entre roman, théâtre et écrits personnels, contribuant au renouvellement actuel des études greeniennes.