27 avril 2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0025-8296
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1760-8538
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
David Fanfani, « Ville méditerranéenne et biorégion urbaine », Méditerranée, ID : 10.4000/mediterranee.12090
La dimension de proximité, dans le rapport entre ville et territoire et en raison de la complexité fonctionnelle et sociale de l’espace public, représente un caractère distinctif, bien que non exclusif, de la ville méditerranéenne européenne. Cette caractéristique a été compromise, de façon significative, dans la modernité. La ville méditerranéenne est attirée dans l’espace global des flux, elle est devenue hyper spécialisée, fragmentée, éparpillée dans le périurbain et progressivement détachée de son territoire de référence, affaiblie dans le domaine de ses relations de proximité physique, environnementale, fonctionnelle et sociale, infra et extra‑urbaine. L’article analyse le modèle de la biorégion urbaine – entendue comme système co-évolutif entre nature et culture – comme possible paradigme pour orienter un processus intégré de « relocalisation » de l’organisation urbaine, surtout en termes de renforcement de relations de proximité économique, physique et énergétique selon un nouveau « pacte ville-campagne ». L’étude de cas proposée, dans le contexte métropolitain périurbain de Florence-Prato en Toscane, rend compte d’une possible et spécifique application du modèle de la biorégion urbaine dans le but de poursuivre, à la fois, la régénération urbaine et le développement local, conjointement avec une nouvelle forme urbaine durable. Cela à travers la démarche partagée de définition d’un scénario stratégique de « parc agricole » et d’une première initiative de « circuit court » céréalier en vue de la mise en place d’un système agroalimentaire local (SAL).