19 février 2013
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Federica Masè, « Espaces et sociétés », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, ID : 10.4000/mefrm.270
Les investissements fonciers des propriétaires ecclésiastiques vénitiens varient en fonction de différents paramètres : localisation, ancienneté, importance et objectifs, tels rentabilité, service, charité, piété. La rentabilité domine dans les espaces commerciaux : Rialto ou « merceria ». La continuité de la fonction et la permanence de ce type de biens entre les mains des ecclésiastiques sont attestées jusqu’à la fin de l’époque moderne. En revanche, les investissements résidentiels, notamment dans l’immédiate proximité des établissements religieux n’ont plus la rentabilité comme premier objectif. Ils visent certainement à augmenter le nombre de fidèles de la paroisse, tout en répondant à trois impératifs : loger le personnel de service, offrir des logements gratuits ou à bas prix et accueillir des fidèles pieuses. Les catastici et les sources fiscales, permettent de lire l’évolution diversifiée dans le temps (XIVe-XVIe siècle) de ces quartiers spécialisés : la continuité de certains, les bouleversements d’autres.