Le jeu des six différences ? Comparer les nations florentine et catalane à Pise dans la seconde moitié du XIVe siècle

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28 septembre 2017

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Cédric Quertier, « Le jeu des six différences ? Comparer les nations florentine et catalane à Pise dans la seconde moitié du XIVe siècle », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, ID : 10.4000/mefrm.3472


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Dans la seconde moitié du XIVe siècle, Pise est réputée pour son cosmopolitisme et son ouverture aux influences extérieures, qui sont pourtant difficiles à évaluer dans leur ensemble en raison de la conservation fragmentaire de ses archives. Les actes des conseils pisans accordent des exemptions aux nouveaux arrivants dans les années 1370-1380 et suggèrent une augmentation de l’immigration. Le recours aux archives de la couronne d’Aragon ou à celles de la Mercanzia de Florence permet de contourner les lacunes des archives pisanes et offre une image précise des nations catalane et florentine, aux destins liés en raison de leur complémentarité économique. Bien plus, Florentins et Catalans sont implantés dans le même quartier, leurs consuls sont issus des mêmes familles de l’élite du popolo marchand de Pise (Gambacorta, Dell’Agnello, Bonconti, etc.), et l’organisation des deux nations présente de grandes similarités, au point qu'elles sont situées dans le même palais Gambacorta. Les Florentins ont davantage de privilèges commerciaux mais la taille de la communauté est quasiment impossible à établir, alors que celle des Catalans devait comprendre une vingtaine de personnes extrêmement mobiles dans les années 1380.

In the second half of the fourteenth century, Pisa was a famously cosmopolitan city. External influences, however, are difficult to establish because of the fragmented nature of the Pisan archives, although there is evidence of fiscal exemptions for newcomers that suggest a marked rise in immigration in the 1370s and 1380s. An examination of Catalan archives and those from the Florentine Mercanzia allows us to bypass the lack of information in the Pisan archives and to reconstruct the precise situation of the Catalan and Florentine merchant nations, whose destinies were closely tied because they had built commercial relationships with one another as well as with Pisa. Moreover, they settled in the very same area of the city, their consuls came from the same Pisan families from the elite merchant popolo (Gambacorta, Dell’Agnello, Bonconti, etc.), and the structures of their internal organization had great similarities: their logge are in the very same building (palazzo Gambacorta). While the Florentine merchants had more commercial privileges, the size of their community is almost impossible to determine, whereas the Catalan community would have included around twenty highly mobile people in the 1380s.

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