S’observer, coopérer, se fréquenter ou rester avec les siens. Les interactions entre marchands florentins et pisans dans les correspondances Datini vers 1400

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28 septembre 2017

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Jérôme Hayez, « S’observer, coopérer, se fréquenter ou rester avec les siens. Les interactions entre marchands florentins et pisans dans les correspondances Datini vers 1400 », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, ID : 10.4000/mefrm.3485


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Pise connaît un destin différent d’autres villes annexées à l’État florentin : après 1406 les familles de ses notables prennent massivement la voie de l’exil plutôt que de s’installer dans la dominante. Une étude des interactions entre marchands florentins et pisans au cours de la génération précédente peut contribuer à éclairer cette attitude, en tirant parti de correspondances privées de l’Archivio Datini qui jettent un jour sur les pratiques mais aussi sur la signification de contacts binationaux qui peuvent aller de la collaboration à la concurrence, de la fréquentation à l’évitement. Si l’on rencontre des exemples de compagnies associant Pisans et Florentins à Avignon, où la complémentarité des statuts, réseaux et autres atouts peut se révéler avantageuse, les Florentins, nombreux à l’embouchure de l’Arno, paraissent y avoir davantage vécu dans l’entre-soi, pour leurs principales collaborations comme dans leurs pratiques récréatives. Mais il conviendrait de prendre aussi en compte la diversité marquée de cette communauté, qui pouvait connaître à ses marges quelques cas d’assimilation locale.

Pisa followed a different evolution from other towns integrated into the Florentine State: after 1406 prominent families resorted mostly to exile instead of settling into the new capital. The study of interactions between Florentine and Pisan traders during the previous generation might contribute to explain this attitude, and private correspondences from the Archivio Datini shed an interesting light on their practices, but also on the context and meaning of binational contacts, which vary from collaboration to competition and from mutual frequentation to avoidance. Whereas examples of binational companies are known between Pisans and Florentines in Avignon, where the complementarity of legal statuses, relational and material assets could profit to both parties, the numerous Florentines settled close to the mouth of the Arno appear to have mostly lived within their community, for their professional activity as well as during their free time. However, the socio-professional and political diversity of this community should also be considered to understand the cases of local assimilation that appear to have occasionally happened.

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