« Pourquoy li aucun dorment qui se prendent a lire » : représentations médiévales des effets soporifiques et des vertus revigorantes de la lecture

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6 avril 2020

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Amandine Mussou, « « Pourquoy li aucun dorment qui se prendent a lire » : représentations médiévales des effets soporifiques et des vertus revigorantes de la lecture », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, ID : 10.4000/mefrm.7152


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Dans le sillage du corpus aristotélicien mais aussi de la tradition arabo-latine, il arrive aux médecins médiévaux d’examiner l’influence de la lecture sur le sommeil et la veille. Il s’agit ici de confronter les théories scientifiques et les conseils des régimes de santé aux représentations littéraires des effets soporifiques ou au contraire revigorants de la lecture. Certains personnages de fictions médiévales s’endorment un livre à la main, d’autres sont maintenus éveillés par leurs lectures. Or la figure du lecteur somnolent est ambivalente et ne s’oppose pas diamétralement à celle du lecteur tenu en haleine. En effet, dans ces scènes de lecture représentant les effets somatiques du livre, loin d’une transposition du discours médical à visée étiologique ou thérapeutique, c’est l’élaboration de figures d’auteurs qui prime.

As the Aristotelian and the Arabo-Latin traditions did, medieval physicians think about how reading can be related to sleeping. This article aims to confront scientific theories and pieces of advice given by medieval physicians to literary representations of soporific or invigorating effects of the book. In medieval fictions, some characters fall asleep while reading, others stay awake all night long, a book in their hands. But the sleepy reader is ambivalent and he or she is not diametrically opposed to the reader absorbed in a page-turner. These scenes representing the book’s somatic effects don’t only translate an etiological or therapeutic discourse; more importantly, they tend to build authors’ self-representations.

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